Au vu du buzz grandissant de ces dernières années, certains acteurs pensent que le BIM est une invention récente, mais il n’en est rien. Le BIM trouve ses fondements dans les débuts de l’informatique et son essor depuis bientôt 30 ans. Certains pays l’on déjà adopté comme le Danemark et le Royaume-Uni ou Singapour, mais la Suisse doit encore réaliser sa transition.

Building Information Modeling

BIM est le sigle anglais de Building Information Modeling, qui peut se traduire par Modélisation des Informations du Bâtiment. Grâce à l’augmentation de la puissance des ordinateurs et l’accès du grand public aux technologies de pointe, le BIM se démocratise. Souvent assimilé à un logiciel ou à une technologie, il est avant tout un processus collaboratif et une méthodes de travail utilisés tout au long de la conception, de la construction et de l’exploitation d’un bâtiment.

L’enjeu à moyen terme

L’industrie Suisse de la construction aborde le virage du BIM avec enthousiasme. Ce secteur souffre d’une terrible réputation difficile à défendre. Désorganisation, gaspillages divers, dépassement de budget et mauvaise exécution sont autant de problématiques pouvant être réduites par les processus optimisés par le BIM. En somme, il permet de mieux concevoir, mieux bâtir et mieux exploiter.

Les avantages

– favoriser la pertinence de la conception architecturale.

– permettre d’optimiser les coûts dès l’avant projet.

– détecter les clash (conflits) architecturaux et techniques pour une meilleure coordination.

– créer une base de données exploitable durant toute la vie d’un ouvrage.

– permettre de simuler l’utilisation, la rénovation ou les modifications d’un bâtiment.

– améliorer la visualisation en 3D.